Il y a pas de spectacle. Il y a pas des spectateurs. Il y a pas du théâtre. Mais il est toujours là. L’acteur. Il ne ressemble personne. Il ne rappelle rien. Rien q’un autre. Mais il est là et ça fait toute la différence entre une nuit spécial et une autre… comme les autres. «Ne me quittes pas!» Il dit. Mais il ne veut rien dire. Et pour nous, pour les pas-spectateurs, ça ne-veut dire exactement la même chose. Et on parle. Et on s’enivre. Et on rie aux éclats au tour de l’âtre à cause de nulle chose. Comme si la nuit n’est ce q’une autre… comme les autres. Et on profit des maladies du monde. Comme des vermines sur la viande putrescent. Encore un whisky. Encore en vermouth. Encore une gaillardise. Et les dames s’obstinent en absorber un dégoûtant boisson vert avec du jus d’orange. Comme si la conversation n’est ce qu’une autre… comme les autres. On se laisse tomber sur le canapé. Comme s’il n’était pas la. L’acteur. Avec ses mots si banales qu’on l’avaient oublié. Avec ses pensées si incorruptibles qu’on l’avaient prendre comme assurées. Comme dans une quelqu’autre nuit. Comme celle n’était pas différent. Et on souhaite le spectacle. Mais il y a pas. Et on attend le théâtre. Mais il viendra pas. Et l’acteur fait ses adieux. Il part. Sans théâtre. Sans spectacle. Sans applaudissements. Mais on n’avait jamais l’envie de prier à quelqu’un, comme ce moment la, «Ne me quittes pas!». Comme s’il n’était pas un autre… comme les autres. … L’acteur s’en va. Le spectacle, enfin, commence!
Merci R.
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Poliglota, fino....
o meu francês está muito enferrujadito, pelo q me perdi a meio, mas pronto :)